Trente ans après la victoire d’Ari, un autre Vatanen va prendre le départ du mythique Rallye Automobile Monte-Carlo… Son fils Max a choisi le Team Automeca – Florajet pour ce grand défi dans le cadre du Championnat du Monde des Rallyes. L’équipe de Manu Guigou et Jean-Michel Astier engagera cinq voitures au total : deux Renault Sport louée à Franck Sias et Lorenzo Fabiani et trois autres voitures de clients assistées par l’équipe.
Pour lancer cette saison 2015, Automeca assurera l’exploitation de cinq voitures lors du Rallye Automobile Monte-Carlo. Dans le parc d’assistance de l’épreuve la plus mythique de la discipline, l’équipe installée dans la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur profitera d’un espace de près de 500 m2.
« Nous sommes très fiers d’avoir cinq voitures au départ du Monte-Carlo », commente Manu Guigou. « C’est une épreuve très particulière. Il ne faut pas forcément partir le plus vite, car des pièges peuvent surprendre dans chaque virage. Nous préparons la course du mieux possible avec des séances d’essais et réglages spécifiques pour chaque pilote. Je partage mon expérience pour aider nos clients à atteindre leurs objectifs. J’essaie d’être au plus proche d’eux, avant et pendant le rallye pour leur apporter mes connaissances. »
Vainqueur de la classe R2 lors du Monte-Carlo 2014, Franck Sias revient cette saison dans la catégorie supérieure. Il pourra se comparer aux pilotes du Championnat du Monde Junior et comptera sur les conseils de Manu Guigou qui connaît déjà la Clio R3T.
« C’est une épreuve mythique. Avec mon copilote, nous vivons au cœur des spéciales du Monte-Carlo depuis que nous sommes enfants. Nous avons l’expérience de ce terrain si particulier. Après avoir gagné la classe R2 en 2014, nous passons dans la catégorie supérieure. L’objectif est de nous faire plaisir. Les résultats viendront d’eux-mêmes. »
Habitué des grandes épreuves, l’Italien a déjà participé au Monte-Carlo et au Tour de Corse. Lorenzo Fabiani a précédemment roulé avec Automeca et voulait renouveler l’expérience pour débuter cette saison 2015.
« Participer à ce rallye est un rêve et un défi pour moi. Le Monte-Carlo est une course très longue et particulièrement compliquée avec la météo. Avec le Rallye d’Antibes et le Tour de Corse, le Monte-Carlo fait partie de mes épreuves préférées. J’aime beaucoup venir rouler en France. Mon objectif est d’être au bout. J’espère, évidemment, bien rouler mais il faudra surtout finir. Je suis très content de disputer ce rallye avec Automeca et Cédric Amoros. »
Trente ans après la victoire de son père Ari Vatanen, le jeune Max (25 ans) sera au départ du Rallye Monte-Carlo. Quatrième du Fiesta Trophy l’an passé, il prendra son premier départ en Principauté.
« C’est un événement très spécial pour ma famille. Il y a trente ans, mon père gagnait l’un des rallyes les plus marquants de sa carrière en surmontant huit minutes de pénalité. Je sais que le Monte-Carlo est un rallye compliqué. Mais je me prépare comme pour n’importe quelle autre épreuve. Je vais rouler avec ma tête. L’asphalte n’est pas la surface sur laquelle j’ai le plus d’expérience. Il faut rester humble. C’est un long rallye et l’objectif est d’abord d’être à l’arrivée pour engranger de l’expérience. Je suis impatient d’y être et je suis content de rouler avec Automeca. »
Deuxième en R2 lors de la précédente édition alors qu’il pilotait une Twingo R2 pour sa première participation, Florent Joly revient au Monte-Carlo en changeant de monture. En 2015, il s’élancera au volant d’une C2-R2 MAX.
« C’est l’épreuve la plus mythique du Championnat du Monde et l’une des plus compliquées. Beaucoup de grands champions n’ont jamais réussi à gagner sur ces routes. La météo et le revêtement changent tout le temps. Il faut finir le rallye et essayer de faire mieux qu’en 2014. L’an passé, nous avions pris la deuxième place en R2. Si nous pouvons nous battre pour la victoire de classe, nous ne nous gênerons pas ! »
Après une première expérience écourtée en 2012 avec une Lancer Evolution, Jean-Luc Taormina revient au Monte-Carlo pour participer à l’épreuve de ses rêves. Il pilotera une Peugeot 208 R2.
« J’allais assister au Monte-Carlo en étant jeune. A cette époque, je ne m’imaginais pas pouvoir participer à une telle épreuve un jour ! En 2012, j’avais tenté une première expérience. Ça s’était terminé par un abandon sur une plaque de verglas. Cette fois, j’aborde ce rallye d’une autre façon. Je suis heureux de participer et je veux finir. Le classement n’est pas le plus important, même si j’aimerais être bien placé en R2. Ce que je recherche, c’est l’expérience d’un grand rallye du Championnat du Monde. »